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La Colombie et moi

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La Colombie et moi
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18 août 2009

Vuelta de Colombia

Pendant que vous regardiez le Tour de France, je faisais le tour de la Colombie. J’aurais aimé un long récit de ce mois de voyage (du 20 juin au 18 juillet) mais on se contentera d’un petit résumé pour petits curieux :

Bogota – Santa Marta

Deux nuits à Santa Marta, en couchsurfing, chez un sculpteur/ faiseur d’artisanat. Première expérience en couchsurfing. Un peu inquiètante mais tellement enrichissante lorsque l’on parvient à dépasser les apparences et apriori !

Santa Marta – Tayrona

Le parc national le plus fameux de Colombie pour la diversité de ses climats, de sa faune et de sa flore. Mais aussi ses plages parfaites et ses nuits en hamacs. J’y ai retrouvé mon amie péruvienne Josefa, qui m’a accompagné les jours suivants.

Tayrona – El Cabo de La Vela

ou plutot devrais-je dire Tayrona-Quebrada Valencia-Rioacha-Cuatro vías- Uribia- El Cabo de la Vela. Beaucoup beaucoup de route pour arriver à l’extremité nord-est de la Colombie, dans la región désertique  et fantasmagorique de la Guajira. Nuits en hamacs et  horaires de pêcheurs !

El Cabo de La Vela – Manaure

Encore de la route en plein désert dans le moyen de locomotion qui daignera passer. A Manaure, petit périple en moto pour admirer flamants roses et coucher de soleil.

Manaure – Camarones

Dernière destination de la Guajira. Plage, plage, plage ! Et aurevoir Josefa !

Camerones – Valledupar

La ville surprise où l’on décide de passer deux heures et où fini par passer deux nuits. Capitale du Valleneto ! Yeeepah !

Valledupar – Cartagena

La prétendue perle de la Colombie ne m’a pas semblé si exceptionnelle… Il faut tout de même avouer que le (petit) centre est magnifique et plein d’envoutement historique. Sympa aussi pour faire la fête avec les français. zazaza…

Cartagena – Tolu

Petit village balnéaire où 95% de la population semble sourd au regard du volume de la musique omniprésente.

Tolu – Mompos

Mompos, ou la ville amphibienne.  Une chaleur étouffante, une lumière splendide, une architecture flamboyante, une campagne époustouflante ! J’irai bien y passer mes vieux jours moi !

Mompos – Medellin

Drôle de ville où les citadins ne vous proposent comme divertissement qu’un tour de métro. Le métro câble. Ils en sont fiers de leur téléphérique.  Bon après, être logée dans un immeuble ayant appartenu  à Pablo Escobar ce n’est tout de même pas si commun ! Et la campagne est sans doute la plus belle et la plus riche de Colombie (cf. Guatapé de la Piedra)

Medellin – Jardin

Mon deuxième coup de cœur après Mompos ! Les paysages y sont magnifiques et les habitants de ce petit village sont les plus ouverts et les plus charmants qu’il m’ait été donné de rencontrer en six mois. Des petites marches, des randonnées à cheval,  des repas délicieux, des coups en terrasse… programme bien chargé pour cette destination qui n’était même pas sur ma feuille de route au départ.

Jardin – Manizales

Décidément, les villes ne sont pas le point fort de la Colombie. Preferez les villages ! J’ai donc trouvé mon bonheur en dehors de Manizales, dans une finca de la zona cafetera où l’on vous explique la production du café de A à Z. Génial !

Manizales – Salento

Beau petit village dans belle campagne. Un peu trop touristique ma foi. Un peu triste aussi, Salento étant la dernière destination de ce grand périple, sans aucune égratignure  et les doigts dans le nez !

J’y retournerai volontier et je vous conseille vivement d’en faire autant avant que la Colombie ne devienne la dernière destination à la mode (le processus est déjà en route !). Prière pour qu’on ne saccage pas cette terre chérie.

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18 juillet 2009

Le gentil rasta avec ses dreadlocks et sa jolie compagne

Aujourd'hui, je suis arrivée à l'ultime étape de ce tour de la Colombie: Salento. Petit village charmant dans la zone du café.

Après un mois de voyage, je commence a prendre les bons reflexes: faire le tour du village et de tous ses hôtels avant de poser ses bagages. Même si c'est très lourd et fatigant, cette étape est indispensable pour trouver un logement de qualité à moindre prix.

Après avoir passé en revue une bonne partie des hôtels de Salento, je décide de m'arreter chez le gentil rasta avec ses dreadlocks et sa jolie compagne. J'adore les plans roots! Et c'est vrai qu'il est sympa ce rasta! Hop, ni une, ni deux, je paye la chambre!

On discute, on discute. Je leur demande des conseils sur les choses à visiter aux alentours. Je pose des questions sur les plans indiqués dans mon guide. Bien sur, je ne me rappelais pas de la moitié des lieux proposés dans le petit futé. Je cours le chercher dans ma valise pour avoir matière à débatre. J'ouvre à la page 268: Salento. Je lie en diagonale quand mes yeux s'arretent sur ce paragraphe:

"Certains disent que le gentil rasta avec ses dreadlocks et sa jolie compagne détient une petite auberge... peu sûre en vérité. A bon entendeur..."

Et merde!

15 juillet 2009

Grrrrrrrrr

Après beaucoup de soleil, de sable, de sel, et un voyage de quasiment un mois sans brosse à cheveux, j'ai pensé qu'il était urgent de rentrer en France pour prendre un RDV chez le coiffeur. Et aujourd'hui, lors d'une attente de 4h dans une ville sans interet - TILT - l'idée du siècle! Je vais tuer le temps en allant chez le coiffeur HIC et NUNC. Ce qui signifie, chez un coiffeur colombien (pour ceux qui ne suivent pas).

Attirée par un prix vraiment avantageux (10 000 pesos = 3 euros), apprivoisée par une montagne de compliments (ouh les beaux cheveux! Ouh les beaux yeux! Ouh le joli grain de peau!), j'ai baissé la garde et j'ai cédé a la tentation d'une petite coupe.

GRAVE ERREUR! Chers amis, suivez mes conseils, ne vous rendez JAMAIS chez un coiffeur colombien!

Je lui demande un bon shampoing curatif et couper 1cm pour la revitalisation. Au niveau du shampoing, RAS. Mais la coupe, la coupe! Je n'en  reviens toujours pas. Je lui demande de couper 1 cm, je suis resortie avec 10 cm en moins par endroits. Le genre de mec qui prend des initiatives. J'ai eu le droit à une coupe "fashion" à la colombienne, c'est à dire un genre de dégradé grossier raté!

Moi qui avait passé du temps à faire pousser mes cheveux, à les faire dorer sur la plage pour ressembler à Barbie chevelure de rêve... tout est à recommencer!

Mais quel idiot!

-euphemisme-

3 juillet 2009

Un tour en Colombie

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Santa Marta

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Santa Marta

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Tayrona

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Tayrona

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Tayrona

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El Cabo de La Vela

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El Cabo de La Vela

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El Cabo de La Vela

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Quelque part dans la Guajira

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Manaure

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Manaure

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Cartagene

30 mai 2009

A la recherche de l'El Dorado

Il y a, à une heure de Bogota, un lac appelé Laguna de Guatavita. Les indigènes Muisca y jettaient des offrandes d'Or lors de leurs cérémonies d'adoration du soleil. A l'arrivée des Conquistadors, la tradition s'est perdue mais l'Or est resté au fond du lac, suscitant l'intérêt des européens assoiffés de richesses. De là est née la légendaire légende de l'El Dorado. De nombreuses expéditions suivirent dans l'objectif d'extirper l'Or de sa prison d'eau: beaucoup de  méthodes ont été utilisées, de la simple plongée sous-marine à l'assèchement du lac. "Mais les malheureux chercheurs ne trouvèrent à chaque tentative que juste assez d'Or pour perpetuer la légende et poursuivre leurs tentatives les plus folles et les pleus audacieuses" (Merci au guide Petit Futé pour la dernière phrase). La dernière expedition eu lieu en 1911 où les britanniques réussirent à sortir 100kg d'Or, ce qui n'était pas assez pour rentabiliser l'entreprise (Merci au guide du Musée de l'Or).

Quand moi j'ai voulu découvrir l'El Dorado, ca a été toute une aventure aussi. L'idée était de se rendre au village de Guatavita, où supposément on trouverait un guide pour nous faire une visite commentée du lac.  Malheureusement, il n'y avait pas de guide à Guatavita-city , et encore moins de bus pour nous emmener jusqu'à l'entrée du lac (à 14km du village). Nous étions prisonniers d'un village sans intérêt. Que faire? Rentrer à Bogota? Trouver un autre plan dans le coin? Faire du stop? Faire du stop! Hop, j'arrête un camion, et Hop, nous voilà à l'entrée de la légendaire légende de l'Eldorado.

MAIS. MAIS. MAIS. De l'entrée jusqu'au lac, il y a 7km. Il était 14h. Le lac fermait à 16H. Hop, une petite marche de 7km, en moins de 2h (et en montée...fichues montagnes!) agrémentée d'une douce pluie. Je n'ai jamais marché aussi vite, personne ne me croirait et pourtant, j'avais l'impression que le chemin devenait plus long à chaque pas. La laguna n'apparaissait pas.

ET PUIS! Enfin! Nous voilà à l'accès officiel du lac! Mais il n'y a personne. Pas de barrières? On s'engage sur les sentiers conçus pour les touristes. Ah si! Une barrière! On l'escalade! On a pas fait tout ce chemin pour s'arreter devant un bout de bois. Puis...

. . .

Impossible de parler. Nous y voilà. Elle est là, la belle, l'incroyable lagune. Il n'y a personne, pas un touriste. Enfin nos jambes peuvent prendre un pause. Mais nos yeux s'emerveillent. Tant de mystère. Tant de charisme. Des siècles de légende. Le site semblait envouté et nous imposait le respect, l'admiration et le silence.

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Je n'aurais jamais vu la lagune de cette manière si j'étais arrivée en bus (un peu de bus, un lac, une photo, clic clac c'est dans la poche!).

Il faut à présent faire le chemin inverse. L'aventure continue!

Pour repartir, une habitante nous affirme qu'un bus passe dans ces chemins de terre boueux. On attends le bus pendant 30min, au milieu de nul part, en discutant avec un âne piercé. On se retrouve dans un (mini)car, serrés entre deux paysans vêtus de ruana

Un canelazo (sorte de grog) bien chaud  dans le village le plus proche avant de repartir dans notre chère  jungle urbaine.

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26 mai 2009

Pas de nouvelle, bonnes nouvelles!

Pas de nouvelles depuis l'Amazonie et pourtant pleins de choses à raconter. En 6 points, intro et conclusion:


Le semestre universitaire est fini. Point positif: j'ai réussi mes partiels! Point négatif: le semestre s'achève et avec ma vie bogotanaise. Je profite des derniers instants dans mon appartement de la Macarena, avec ma coloc, avec mes amis d'ici. Déjà la ville sent la nostalgie.


J'ai visité le musée de l'Or. Magnifique! La complexité des croyances indigènes et le savoir-faire artisanal sont impressionant.

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J'ai appris par hasard que j'avais la réputation de "francaise la plus folle de Colombie"... c'est plutôt flatteur!


J'ai vu Los Viajes del Viento au cinéma. Un film colombien qui était présenté à Cannes dans la catégorie "un certain regard". J'espère qu'il sortira en France pour que l'image dont jouit la Colombie retrouve un peu de justesse. Ce pays est beau et incroyable!

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J'ai eu le bonheur d'assister à un concert de gaïta, dans un lieu undergroud de Bogota! Trop GlamRock!

Je plaisante.

La Gaïta c'est un espèce de flûte typique de la côte caraïbe colombienne. Accompagnée de djembés, maracas et tambours,  le concert est enivrant , les rythmes endiablés, la danse exaltante!


J'ai passé le week-end dernier à Villa de Leyva, petite ville incontournable en Colombie, inscrite au patrimoine national.

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Et ses alentours (La Periquera,  groupe de 7 cascades)

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Pour conclure, un aperçu des prochaines semaines:

- Deux semaines au Costa Rica <3

-La côte caraïbe colombienne pendant deux à trois semaines

-Un tour de la Colombie en bus: Medellin, la zone caféière, Cali, Popayan, San Augustin

... puis retour en France, le 5 août.

Je tâcherai de donner des nouvelles dans la mesure du possible ^^

4 mai 2009

Amazonie, mon amour! Chap 4. Barbe Bleue

L'indienne: tu veux que je te fasse un rituel indien?

Moi: ça consiste en quoi?

Les touristes: essaie! c'est marrant! elle te fait des dessins sur le visage avec de la pulpe de fruit... c'est transparent!

Moi: Ok pour le rituel!

L'indienne: tidadidoudadam! (chante en même temps qu'elle me dessine sur la figure avec de la pulpe de fruit transparente)

Edouard: moi aussi je veux le rituel!


DEUX HEURES PLUS TARD


Moi: Edouard, on dirait que ça noircit la pulpe

Edouard: En effet, sur toi aussi ça commence à se voir


DEUX HEURES PLUS TARD (en rentrant à l'hôtel)


Edouard: Ah! allons nous décrasser!

Moi (en me décrassant): euh... je crois que ça ne part pas...

S'il vous plait Monsieur de l'hotel, ca va durer longtemps ces marques bleues?!

M. Hotel: 8 jours!

Moi: Ahahaha! Nan aller, sans dec?!

M. Hotel: 8 jours!

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Tatouée d'une barbe bleue pour huit jours!

24 avril 2009

Amazonie, mon amour! Chap 3. Animaux

POISSON

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PETITE GRENOUILLE

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CRIQUET

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IGUANE

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GRENOUILLE MOYENNE

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PARESSEUX

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SINGES

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Et aussi: Toucans, couleuvres, dauphins, papillons, hérons

17 avril 2009

Amazonie, mon amour! Chap 2. Les activités

Escalade d'un arbre de 38m de haut...

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... à l'aide de deux cordes et de quelques poulies

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Ramer

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Pécher

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(si vous êtes sages, peut-être vous raconterai-je le pourquoi de ces formes bleues sur ma figure)

Rendre visite à des singes

(non, je ne parle pas d'Edouard, mon compagnon de route)

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Admirer les dauphins

gris à côtés de l'hôtel et roses grâce à l'expertise de Maitre écotourisme

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(je n'ai pas de photo de dauphins, mais Maitre écotourisme est superbe!)

Faire du canoé de nuit pour écouter la rumeur de la nuit et la fragilité des êtres et des choses

(s'il y a des HK-K, cette phrase étrange est l'intitulé de mon devoir sur Aloysius Bertrand)

Je n'ai pas de photo de la nuit non plus

Rendre visite à des vrais-faux indiens

(j'entens par là une totale folklorisation des moeurs pour faire plaisir aux touristes mais moi j'étais plutôt mal à l'aise)

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Se baigner

... dans le fleuve bien entendu!

Même pas peur des piranhas, crocodiles et autres anacondas!!!!

12 avril 2009

Amazonie, mon amour! Chap 1. La découverte

Il me serait très difficile de parvenir à exprimer ce que j'ai ressenti en Amazonie. Mes mots seraient bien faibles en comparaison avec la puissance de cette forêt, la grandeur de ses habitants, la majesté de son fleuve. Aussi, quelques photos vous donneront un maigre aperçu de cette expérience grandiose.


Depuis l'avion

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Petit aéroport de Leticia par 30°

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Une heure de bateau sur l'Amazone, le temps d'atteindre l'hôtel perdu en pleine jungle

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L'hôtel en question

(dortoirs avec moustiquaires, douches et toilettes communes, pas d'eau chaude, du Yuca à tous les repas!)

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29 mars 2009

Sécucurité

Voila le sujet que tout le monde attendait. Enfin le thème de la sécurité est abordé!

De grandes questions se posent: est-ce que je garde mon argent dans une petite poche à l'intérieur de mes habits? Est-ce que je ne m'habille que en jean-basket et bien entendu, sans bijou? Est-ce que je marche le plus vite possible, droit devant, tête baissée? Est-ce que je loue un garde du corps lorsque je vais retirer de l'argent au distributeur? Est-ce que je dois me cacher dans un buisson pour faire des photos avec mon numérique? Et enfin, suis-je réellement cette aventuriere-guerriereaventuriere-guerriereaventuriere-guerriereaventuriere-guerriere qui traverse la ville en évitant les obstacles et terminant sa course par un triple salto arrière, telle une Lara Croft en forme?!

Et bien non!

Je garde mon argent dans mon portefeuille.  Je m'habille exactement comme en France.  Je marche a vitesse normale ( sauf quand il commence à faire nuit), le nez en l'air généralement, je n'ai pas fait tant de km pour voir mes pieds! Pour retirer de l'argent, je vais au distributeur dans l'université et voila! Pour faire mes photos, je sors mon appareil photo et je prends une photo (ou deux). J'arrive pas à faire une "roue" en danse alors pour le triple salto arrière, veuillez repasser!

Donc pas tellement de différence avec le mode de vie à la française. J'ai tout de même  entendu certaines histoires croustillantes que je m'en vais vous narrer afin que la Colombie préserve son image de pays dangereux!

- Mon amie allemande s'est fait voler son sac alors qu'elle mangeait au restaurant à coté de l'université. Une minute d'inattention et la voila dans une belle galère!

- Une autre amie s'est fait voler son sac, mais cette fois-ci, les circonstances sont plus gratinées. Elle, dans sa voiture. Un trou dans la route (normal à Bogota). Elle, ralentit. TRAQUENARD. On lui casse sa vitre, on la menace avec un couteau et on lui pique son sac. Et quand elle nous l'a raconté, j'étais la seule à être choquée car apparemment, c'est une histoire courante.

- De mes propres yeux, je n'ai vu que l'arrestation d'un petit voyou. Je touche du bois! Mais tout de même, on sent que l'ambiance est électrique. Les messieurs qui rechargent les distributeurs de l'université ont des fusils à pompe comme même pas je savais qu'il en existaient. Il y a des agents de sécurités avec de molosses énormes à tous les coins de rue. Et le premier jour à l'université, plutôt que de nous faire un discours sur leur excellence académique (comme il l'auraient fait à l'esc Toulouse), ils nous ont offert 1 heure de conférence sur la sécurité. Plutôt rassurant!

Sur ces bonnes paroles, je pars en !!AMAZONIE!! RDV dans 5 jours pour les photos :)

20 mars 2009

Bons baisers de Bog!

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Capturer

(cliquez pour voir en grand)

14 mars 2009

Discrimination spatiale

Les riches au Nord, les pauvres au Sud. Aucune exagération dans ces propos. Bogota souffre d'une réelle discrimination spatiale. La ville est littéralement coupée en deux. Les riches, mes camarades  de l'université de Los Andes (université qui coute aussi cher qu'une école de commerce en France, mais avec le pouvoir d'achat colombien, cela revient a beaucoup plus cher) vivent TOUS dans le nord. Et ces septentrionaux ne connaissent que la moitié de leur ville. Jamais ils n'ont mis les pieds au sud. Les plus téméraires y ont fait un tour en voiture histoire d'assouvir leur curiosité. Les pauvres vivent au sud et beaucoup viennent travailler au nord (avec toutes les heures de trajets que cela suppose). Au sud, il existe des phénomenes "d'épuration sociale" (disparition de jeunes, par ordre du gouvernement... ici La Mano Negra n'est pas qu'un groupe de musique).

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Cette discrimination spatiale est en partie liée au système d' "estratos". Ca ressemble à nos PCS francaises (Professions et catégories socioprofessionnelles) mais avec plus d'impact: ici, chacun se définit par son estrato. Estrato 1 pour les plus pauvres, estrato 6 pour les plus riches. Comme je dirais "je suis champenoise", ils disent "je suis de l'estrato tant". Les quartiers aussi ont un numero d'estrato. Et là apparait le racisme géographique (pour ne pas répéter discrimination spatiale). Les charges d'eau, de gaz, de téléphone, d'éléctricité sont très élévées dans les quartiers d'estrato 6 et inexistantes dans les quartiers d'estrato 1. Les riches payent pour les pauvres, ce qui est plutot pas mal comme système de redistribution. Robin des bois serait fier. Dommage que ce systeme donne aussi naissance à ce phénomene de "ghettoisation".

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Il y a réellement deux Bogota. La preuve de cette pluralité est le numéro des rues (elles n'ont pas de nom ici). Plus on va vers le nord, plus le nombre est élévé. Par exemple, 128, c'est bien au nord.  Donc si je vous dis "rue 1", vous aurez normalement envie de répondre "Oula, ca doit être le sud très pauvre". Et bien non! Rue 1, c'est la fin du nord, c'est le quartier historique, la frontière avec le Bogota interdit. Pour compter les rues vers le sud, on repart de zéro: "rue 1 sud". Je ne vous raconte pas l'état de la rue 128 Sud...

Moi au nord, après une séance de hammam-jacuzzi (admirez ce somptueux golf en arrière plan):P1060271

Moi au sud, en plein reportage-photo (oui, je me prends pour une reporter):

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Pour info:

-j'habite rue 27, c'est presque le sud, mais quand même au nord... carrément bobo (hein ed?!)

- les photos du sud sont de Shingo, mon camarade reporter (en lien à gauche)

8 mars 2009

Note sans cohérence

Aujourd'hui, un pot-pourri de Colombie, un patchwork à partager, des bribes de quotidien, une mosaïque de Bogota.


Un peu de musique pour débuter

Silvestre Dangond, une star colombienne. On l'entend en boite, dans les bars, dans les taxis, dans les magasins, dans la rue, à la maison... Il est à l'origine de plusieurs tubes du top 50 (information non vérifiée) et celle-ci est une de mes préférées. Surtout parce que cette mélodie a accompagné mes premiers mois en Colombie. Elle appartient à la catégorie "VALLENATO", sorte de cumbia (oui je sais, ca ne nous avance pas), typiquement colombien, on en raffole!!


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Une nouvelle colloc! On est trois depuis presque un mois. Je vis donc désormais avec Josefa la péruvienne et Carol la colombienne. Qui disait que j'étais incapable de vivre en colloc??? J'adore ca! Il n'y a aucune règle. On s'en remet au bon sens, à la collaboration et au respect. Et c'est génial.


Une chose étrange. Un dimanche, beaucoup de bruit dans la rue. Je jette un coup d'oeil et...

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Un camion pour mettre les vaches, avec des humains dedans... une prison quoi! Et dans l'immeuble en face:

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Je n'ai pas réussi à voir ce qu'il se passait, mais je suis fière de cette jolie photo!


Pour finir, deux informations d'une grande importance:

-  je n'ai plus peur du taxi !!!!!

- je ne suis toujours pas bilingue... et loin de l'être!

24 février 2009

Météo

Salut!

Il y a peu, j'ai posté un article sur la fête et les bars à Bogota. Mais il est parfois bon de s'éloigner de ces lieux d'excès pour régénerer nos précieuses cellules. Ce week end était donc exempt de fiestas. A la place, je me suis levée tôt tous les jours du week end (vendredi, samedi, dimanche), j'ai parcouru la ville armée de mon appareil photo, j'ai fait du tourisme, du sport. Un week-end sain vous dis-je!

Un petit aperçu:

La plus grande tour de Colombie, la tour Colpatria. Je n'ai pas de photo de la tour qui ne présente pas grand intérêt en soi. Mais la vue sur la ville est superbe.

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Autre périple du week-end: Monserrate (prononcer monsératé), l'incontournable de Bogota. Le lieu touristique de Bogota par excellence! C'est un bâtiment qui surplombe la ville depuis la montagne. Ce n'est qu'un vulgaire édifice blanc quand on est en bas. Mais en fait, vu de plus près, c'est une église. C'est pourquoi Monserrate est un haut lieu de pélerinage. On dit même que certains montent sur les genoux! Moi je suis monté à pieds. Et c'est déjà pas mal pour une sportive comme moi! D'autant plus qu'il existe un téléphérique. Imaginez un peu ma volonté démesurée pour monter à pieds!

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Monserrate depuis ma chambre

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à la moitié du chemin...

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Voyez comme c'est raide

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Et voila!!!!

CONCLUSION: une dernière photo vaut mieux qu'un long discours

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Des supers coups de soleil sur les épaules... c'était pour vous rendre un peu jaloux en ce beau mois de février ^^

20 février 2009

Malotrus!

Le truc énervant ici, c'est le manque de politesse... surtout quand celui-ci consiste à vous passer devant dans n'importe quelle file d'attente! Au restaurant, à la poste,  dans le Transmilenio!!!

Et surtout! Faire comme si de rien! "Mais bien sur, passez devant moi, c'est bien naturel!"

Le Transmilenio, c'est l'espece de tramway sans rail de la ville (c'est un bus qui a sa propre voie). Je crois que c'est une de mes pires expériences de ici: les deux premières semaine quand j'habitais chez Lina, je devais le prendre matin (40 min) et soir (40 min), sans compter les temps d'attente.

Bref. Outre le fait qu'il n'y ait jamais de place pour s'assoir dans le Transmi- petit surnom sympa- il faut en plus supporter d'être serré comme une sardine! Ce qui signifie: rester debout, étouffé, sans pouvoir mettre à profit le temps du trajet pour lire les 100 pages qu'on a lire pour le cours suivant. On peut à la rigueur écouter son MP3... sauf si on a pas de MP3 ...!

Encore une fois, je fais ma capricieuse parce que MOA, je viens de la campagne et je ne connais pas le métro bondé de Paris. Soit! J'ai voulu habiter dans une ville de 8 millions d'habitants, il faut que je m'habitue aux inconvénients. Passe encore l'effet "boite de conserve". Ce que je ne supportais vraiment pas dans le Transmilenio, c'est l'effet "je suis dans la jungle, place au plus fort!". Donc voila, le Transmi est tellement rempli aux heures d'affluence que pour monter dedans, il faut être au bord du quai et se jetter dedans quand le bus arrive, en prenant bien soin de pousser tout le monde à l'intérieur pour se faire sa petite place.

LE PROBLEME: certaines personnes veulent descendre. Et là, ca se complique! Les trois chanceux qui arrivent à monter augmenten la densité de personne par cm² à l'intérieur. Et les trois qui veulent descendre se voient obligés de de pousser encore plus, dans le sens inverse. Ce qui donne envie à trois autres personnes de monter..................

Je me rappelle du métro lyonnais où les gens, naturellement, laissent descendre avant de prendre place à l'interieur. Ici, il y a milles pancartes qui vous rappellent de laisser descendre, c'est monter plus vite... eh bien non!

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Bref, la bonne nouvelle, c'est que desormais, j'habite à 20min à pieds de l'université et que je n'ai plus jamais repris le transmilenio depuis mon déménagement. Ô joie!

C'était juste histoire d'illustrer mes propos un peu durs sur le manque de politesse. Voila!

17 février 2009

La fête des poubelles!

Le truc marrant ici, c'est le camion-poubelle-musical.

Vous voyez un camion poubelle? Collez-lui une petite musique audible à trois rues de là et vous obtenez le camion-poubelle-musical.

MAIS POURQUOI ?

Aucune idée! Ce concept reste pour moi un mystère. Si j'ai plus d'information sur le sujet, je vous en informe. Promis, je ne vous laisse pas dans cet état de perplexité intense.

Quoiqu'il en soit, j'adore le camion-poubelle-musical! A chaque passage, j'ai l'impression d'entendre la guirlande du sapin de noël (ou le petit piano électronique qui joue des airs tout seul sans avoir besoin de taper sur les touches). De plus, le camion-poubelle-musical est assez cultivé puisque j'entends régulierement des airs francais tel que Sur le pont d'Avignon! YEEPAH!

J'imagine qu'après 20 ans de vie à Bogota, on ne supporte plus le camion-poubelle-musical, mais pour le moment, c'est la fête des poubelles!

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8 février 2009

Fiesta

Quelle est votre vision de la fête en Colombie?

Un petit bar mignon, une montagne de personnes à l'intérieur, de l'alcool fort et de la salsa? BINGO! Pour une fois, le stéréotype n'est pas si éloigné de la réalité.

Bien entendu, tout le monde danse la salsa (ou le merengue, ou la cumbia...). Ils ont ça dans le sang les Colombiens! "C'est pas compliqué!". J'ai beau avoir essayé toute la nuit, de bonne foi, sans perdre patience ni courage, je n'y arrive pas! Je suis une européenne moi, mes pieds ne suivent pas!

Mais peu importe. L'ambiance est chaleureuse, on se parle, on s'invite à danser, on s'amuse et on se dégourdit les jambes, même si ce n'est pas vraiment en rythme!

Le bar en question, Goce Pagano (photo volée alégrement sur Google):

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Il serait exagéré de prétendre que les latinos ne font que ce genre de fête. Il existe des endroits très "internationaux" musicalement parlant. Lors d'une soirée dans la meilleure boite de Colombie (avis partagé par les Colombiens et par les touristes), j'ai pu entendre la chanson Ces soirées là  ce tube que l'on chantait en France quand j'avais 14 ans. "En haut! En bas! A gauche! A droite!".

Mise à part cette faute de goût musical, je me suis vue obligée de reconnaitre que Andres Carne de Res est un lieu sublime! C'est un restaurant-bar-boite qui s'étend sur des dizaines et des dizaines de mètres (j'ai pas vraiment de compas dans l'oeil). Et chaque parcelle est abondamment décorée de mille et unes petites merveilles. Jugez par vous même:

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J'étais assez sceptique avant de connaitre Andres Carne De Res: quel est ce lieu qui déchaine tant de passion inconsidérée me disais-je... Finalement, je ne vais pas être plus originale que les Colombiens: il FAUT y aller!!!!

31 janvier 2009

SURPRISE!

La surprise est sur votre gauche... trois albums photos tous frais!

Dans l'album "quotidien", vous pourrez voir mon nouvel appartement. J'ai emmenagé mardi, en colloc avec une péruvienne. Mais il y a de la place pour deux autres personnes. Je crois qu'on a trouvé le meilleur appart de Bogota. Il est dans le quartier de la Macarena


Découvrez Los Del Mar!

La Macarena, c'est un quartier avec plein de restos originaux, pleins de couleurs, un peu bobo. C'est a 15 min à pieds de l'université ou bien 1€ en taxi!!!! Je ne pouvais pas rêver mieux!

INCONVENIENT: il y a 4 serrures avant de pourvoir intégrer mon petit chez-moi. Et il faut tout refermer a chaque fois! Je ne vous raconte pas la galère quand il y a des invités.

Si on ferme les yeux sur les serrures, la montagne de travail et les bombes, je suis littéralement enchantée d'être ici. J'adore me promener dans le quartier de l'université, prendre le soleil (pas plus d'1h sinon, coup de soleil assuré), sortir d'un cours de photo, me rendre a mon cours de danse contemporaine (cours complétement mixte, contrairement à la France, où la danse, c'est pour les filles!!).

Tout est chévéré (génial)... même Carrefour ici s'appelle "Carrefour Chévéré"

14_JANV_2009

28 janvier 2009

Dos muertos en la explosión de un artefacto en Bogotá

Je vais bien!!!

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